dimanche 13 avril 2008

Jeanne, fille du roy



Journal de lecture
Roman historique
Titre : Jeanne, fille du roy
Auteure : Suzanne Martel
Illustration : Michelle Poirier
Collection : Du goéland
Les éditions : Fides
ISBN : 0-7755-0525-0

Résumé :
Élevée par un grand-père braconnier, puis par des religieuses, Jeanne Chatel quitte la France pour faire partie du premier contingent de jeunes filles à marier qui font la traversée vers le Nouveau Monde. En échange d'un droit de passage et d'une dot, les " filles du Roy " ont une seule mission : peupler la Nouvelle-France. À Ville-Marie, Jeanne épouse, sans même avoir remarqué la couleur de ses yeux, le seigneur Simon de Rouville. C'est dans une cabane en bois rond, en pleine forêt, que Jeanne découvre, en même temps que l'amour, les rigueurs de l'hiver et les défis des grands espaces canadiens de l’époque.

Ce que j’ai lu…
« Malheureusement, dès le mois d’avril, il lui faudra repartir pour Katarakoui, près du lac Ontario, afin d’aider son ami Cavelier de la Salle à construire un fort pour le gouverneur Frontenac. La réputation du Bâtisseur lui impose de lourdes responsabilités. » P.170

«Tu as le cœur à rire, / Moi je l’ai-t-à pleurer. / Il y a longtemps que je t’aime, /
Jamais je ne t’oublierai.» P.180


Ce que j’ai compris…
Un roman historique est un roman qui prend pour toile de fond un épisode (parfois majeur) de l'Histoire, il mêle généralement des événements, des personnages réels et fictifs. Le roman historique s'efforce d'apparaître vraisemblable en regard de la vérité historique et l'auteur s'appuie généralement sur une importante documentation. En ce qui concerne ce roman, il traite en partie de l’époque de la Nouvelle-France au 17e siècle.

La Nouvelle-France

La Nouvelle-France en 1645 se situe dans la vallée du Saint-Laurent et des Grands Lacs. Ce territoire a entre autre été choisi en raison de ces nombreux cours d’eau et sa proximité avec les Amérindiens pour faciliter le commerce des fourrures

La Nouvelle-France est située au confluent de deux cours d’eau importants : le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint Charles. À cette époque, le fleuve et les rivières sont les seules voies de communication donc, les canots et les bateaux sont grandement utilisés. Pour ceux qui ont le «mal de mer », ce n’est pas très pratique! Il est toutefois possible d’utiliser les sentiers forestiers pour de plus courtes distances. Pour ces déplacements sur la terre ferme, il peut être plus facile d’utiliser une charrette.


La colonisation de la Nouvelle-France pu se faire grâce à Champlain et Frontenac qui firent venir des familles, des prêtres, des soldats, des colons, des artisans de la France. De cette façon, ils contribuèrent au développement de la population de la colonie française, mais également au développement francophone au Québec. À cette époque, on compte environ 300 français qui forment la population de la Nouvelle-France. Elle est répartit principalement à Québec, à Trois-Rivières et à Ville-Marie (Montréal).


La faune de la Nouvelle-France est très riche en animaux à fourrure. C’est pourquoi le commerce de ces fourrures est la principale activité économique de ce coin de pays. On recherche surtout celle du castor pour faire des chapeaux et de riches cols aux vêtements. Chaque printemps les Amérindiens franchissent à bord de leurs canots, les rivières, les rapides dangereux, les chutes et les lacs présents sur tout le territoire et viennent échanger leurs fourrures. Pour pouvoir faire le commerce de ces fourrures, il faut tout d’abord chasser les animaux. Cette pratique est donc chose courante. En raison des nombreux cours d’eau, la pêche est très exploitée et les sols sont des plus fertiles. L’agriculture se fait sans difficulté.


À l’intérieur de ce roman historique, j’ai retrouvé plusieurs éléments familiers tels que la chanson «À la claire fontaine» un chant traditionnel qui fut pour la première fois interprété devant un public par L. Loiseau en 1900. À la claire fontaine est une chanson traditionnelle française.

Très populaire au Québec depuis le XVIIIe siècle, cette chanson a connu plus de cinq cents versions différentes et elle fut chantée par plusieurs artistes dont Nana Mouskouri en 1973 et Édith Butler, une grande chanteuse acadienne l’interpréta en 1983 et en 2003.
Voici les paroles de cette chanson qui traversa plusieurs siècles :


À LA CLAIRE FONTAINE

Chant traditionnel
À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baigné

Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai
Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai

Sous les feuilles d'un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait


Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai
Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai

Chante rossignol chante
Toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire
Moi je l'ai à pleurer

Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai
Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai

J'ai perdu mon amie
Sans l'avoir mérité
Pour un bouton de roses
Que je lui refusai

Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai
Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai

Je voudrais que la rose
Fut encore au rosier
Et moi et ma maîtresse
Dans les mêmes amitiés

Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai
Il y a longtemps que je t'aime Jamais je ne t'oublierai

À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baigné
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baigné

Ce que j’ai aimé…
J’ai bien aimé faire la lecture de ce roman, car il était possible de situer l’histoire dans le temps par rapport aux éléments historiques qui s’y retrouvaient. C’est très intéressant de savoir que ce que l’on lit s’est déroulé en partie à un certain moment dans le passé. Pour ma part, je me laisse emporter plus facilement dans le déroulement de l’histoire. Je m’identifie plus facilement au personnage. Les enfants aussi sont généralement intéressés par les évènements qui se sont réellement produits. Nous n’avons qu’à penser aux différents cours de didactiques que nous avons complétés tout au long de nos années d’études en enseignement. Tous les enseignants nous demandaient d’utiliser des exemples auxquels les enfants pouvaient plus facilement se rattacher car c’était plus susceptible de les motiver.


Ce que j’ai le goût de faire…
Il serait, sans contredit, très bénéfique d’exploiter ce roman en salle de classe au 2e et au 3e cycle. Il pourrait être utilisé en univers social dû aux différents éléments historiques dont traite l’auteure.

  • Les hurons et les iroquois (relever les éléments cités qui sont propres à leur culture respective)

  • les filles du roy (faire une recherche sur les filles du roi afin de mieux comprendre le phénomène)
    «Le roy fournira la dot, le couvent fournira la pupille, et la colonie lointaine s’enrichira d’une nouvelle épouse.» p.12

  • la Nouvelle-France (le groupe peut se diviser en sous-groupe et chacune des équipes peuvent mener leur petite recherche sur la façon dont les gens vivaient en Nouvelle-France. Ils peuvent se servir de l’Internet, des livres de bibliothèque. Pour terminer, les élèves peuvent présenter leurs trouvailles sous forme d’exposés oraux ou de livre. )

    Par contre, la lecture de ce roman peut s’avérer être un peu ardue pour un élève du primaire, c’est pourquoi il devrait peut-être être lu par l’enseignante tout au long de l’année scolaire. Ce roman peut être également être utilisé au niveau du secondaire.

Ce que j’ai lu…
Les faits historiques de ce roman m’ont fait penser à une série de livres que j’avais lus auparavant et qui traitait de légendes québécoises généralement très connues.

Auteur(s): Martine Latulippe ;
Illustations : May Rousseau.
Éditeur: Montréal : Québec Amérique jeunesse, c2003.
Pagination: Entre 69 et 75 pages
Collection: Julie ; 1 à 5 -- Bilbo jeunesse


Dans « Julie et le serment de la Corriveau », on retrouve la légende de Marie-Josephte Corriveau qui, au 18e siècle, fut coupable de la disparition de trois de ses maris. Voici un site Internet où il est possible de connaître cette légende.

En ce qui concerne le roman « Julie et la dame blanche », alors que le personnage principal se promène tout près d’un cimetière, elle aperçoit une silhouette blanche qui se promène autour des tombes enneigées. Elle chante également un air parsemé de tristesse.

Dans « Julie et la danse diabolique », Monsieur Rouleau porte toujours ses gants et son chapeau, même en pleine canicule. Et il dégage une drôle d'odeur... Pour tout dire, monsieur Rouleau rappelle à Julie l'inconnu de la légende de Rose Latulipe, celui qui sentait le soufre, dansait avec la jolie Rose et refusait d'enlever son chapeau et ses gants... Celui qui n'était nul autre que le Diable!

Dans « Julie et le bonhomme sept heure », Julie est déprimée! C'est l'automne, elle est enrhumée, son oncle Stéphane est parti en tournée et ses parents ont la tête dans leurs dossiers. Pas moyen de s'amuser. Mais ça, c'était avant que sa mère ne fasse allusion au Bonhomme Sept Heures. Étrangement, l'abominable personnage a quelques ressemblances avec monsieur Fortin, le pharmacien. Il n'en faut pas plus pour que Julie retrouve ses énergies et se lance dans une véritable chasse à l'homme.

Finalement, dans « Julie et le visiteur de minuit », Julie fait une découverte terrible... Son voisin d'en face, monsieur Chabot, se métamorphose sur le coup de minuit. Ses poils poussent, ses yeux deviennent rouges et des griffes remplacent ses ongles. Julie n'a pas vraiment vu la transformation, mais elle en est certaine: monsieur Chabot est un loup-garou! Les parents de Julie ne se rendent compte de rien et reprochent à leur fille d'avoir trop d'imagination. Décidée à délivrer monsieur Chabot, Julie se met au travail toute seule.


Ce que j’ai aimé…
Malgré le fait que ces romans traitent souvent de légendes qui, quelquefois peuvent être un peu terrifiantes, l’auteure a su traiter de ses sujets d’une façon simple et un peu loufoque. Ce sont de très bons romans qui captent l’attention du début à la fin grâce aux nombreuses péripéties et au personnage attachant.


Ce que j’ai le goût de faire…
Planification d'une séquence d’enseignement ou d’activité
Discipline(s) ou domaine(s) de

Cycle :2e
Degré :1er
Domaine des langues

Matériel requis : Les cinq livres de la collection, les fiches annexées
Domaine général de formation : Orientation et entrepreneuriat
Compétence(s) transversale(s)s au moins une : Exploiter l’information, coopérer et communiquer de façon appropriée.


Compétence(s) :
· Lire des textes variés;
· apprécier des œuvres littéraires;
· communiquer oralement.


Composante(s) :
· Utiliser le contenu des textes à diverses fins;
· Partager ses propos durant une situation d’interaction;
· Recourir aux œuvres littéraires à diverses fins.


Savoirs essentiels :
· Les personnages, les thèmes, temps et lieux du récit,
· Termes liés au monde du livre et de la littérature
· Retenir l’essentiel de l’information (résumer en leur mot)
· Suivre les règles convenues pour un bon fonctionnement des échanges.

PHASE DE PRÉPARATION

Mise en situation
La veille de l’activité, l’enseignante demande aux élèves de discuter avec leurs parents de ce qu’est une légende québécoise et s’ils en connaissent.
Au commencement du cours :
L’enseignante dit aux élèves :
«J’étais seule à la maison hier soir et je me suis rappelée d’une histoire que ma grand-mère me racontait le soir lorsque j’étais petite et que je ne voulais pas dormir. Je peux vous avouer que j’ai eu un peu peur! Est-ce que certains d’entre vous connaissent la légende du bonhomme 7 heures? »


Si un élève la connait, lui demander de l’expliquer à ses camarades de classe. L’enseignante demande ensuite :
Qu’avez-vous appris lors de votre discussion avec vos parents?
Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer qu’est-ce qu’une légende?
Connaissez-vous d’autres légendes que celle du bonhomme 7 heures? Si oui, lesquelles?


L’enseignante explique aux élèves qu’ils seront en équipes et qu’ils auront à choisir l’un des romans de la «série Julie». Cette série exploite les légendes québécoises. Ils auront à ressortir les éléments importants du roman pour ensuite le présenter aux autres élèves de la classe. Pour faire cette activité, ils devront utiliser la fiche d’exploration mise à leur disposition.

PHASE DE PRÉPARATION
Mise en situation
Le soir venu, les élèves discutent avec leurs parents de la signification d’une légende et s’ils connaissent l’une d’entre-elles.

Les élèves participent à la discussion en réfléchissant et en partageant ce qu’ils connaissent sur ce sujet.

PHASE DE RÉALISATION
L’enseignante :
Divise la classe en équipes de 5 élèves.
Fait piger au sort un rôle à chacun des membres des équipes.


Explique ensuite chacun des 5 rôles selon le tableau suivant :
RÔLE DES MEMBRES DES ÉQUIPES
1. Le chercheur : Trouve les coordonnées concernant le roman choisit.
2. Le maître de la légende : Trouve la légende qui est exploitée dans le roman choisit et l’explique.
3. Le maître des personnages : Nomme chacun des personnages et explique leur rôle à travers l’histoire.
4. Le maître de l’illustration : Analyse l’histoire à partir des éléments de la page couverture.
5. Le maître de l’histoire : Explique en gros le contenu de l’histoire. Que ce passe-t-il dans ce roman?


Distribue un roman à chaque équipe.
Distribue une fiche à chaque élève selon leur rôle. (voir les 5 annexes)
Demande si la tâche qu’ils auront à accomplir est bien comprise.
Se promène dans la classe pour s’assurer du bon fonctionnement des équipes.
Laisse le temps requis pour que les élèves réalisent l’activité.

PHASE DE RÉALISATION
Les élèves :
Se placent en équipe.
Pigent leur rôle.
Sont attentifs aux explications de leur rôle.

Observent leur roman.
Survolent leur fiche respective.
Questionnent l’enseignante si leur tâche ne semble pas bien comprise.
Font le travail demandé.


PHASE D’INTÉGRATION
rétroaction et transfert
L’enseignante :
Demande à chaque équipe (une à la fois) de se présenter à l’avant pour parler de leur roman. Chacun des membres de l’équipe doit communiquer ce qu’il a trouvé en lien avec son rôle qui lui a alloué.


Après la présentation de chaque équipe :
L’enseignante questionne les élèves :
Avez-vous appris certaines choses lors de cette leçon? Si oui, lesquelles?
Le rôle que vous aviez dans l’équipe était-il difficile?
Avez-vous eu de la difficulté à accomplir votre tâche?
Qu’avez-vous trouvé difficile?
Avez-vous aimé faire cette activité?
Aimeriez-vous en refaire une semblable?


Réinvestissement : L’enseignante propose aux élèves de participer à un cercle de lecture au prochain cours. Chaque équipe devra trouver un conte et choisir un rôle parmi les suivants : animateur, maître des passages, maître des liens, illustrateur, chercheur.


PHASE D’INTÉGRATION
rétroaction et transfert
Les élèves :
Selon leur rôle, ils auront à se présenter à l’avant avec leur équipe et auront à expliquer le fruit de leur recherche.

Après la présentation de chaque équipe :
Les élèves participent à la discussion en donnant leur avis ou leurs sentiments en lien avec la leçon vécue en classe.

Les chevaliers d'Émeraude



Journal de lecture
Roman jeunesse

Titre : Les chevaliers d’Émeraude Tome I «Le feu dans le ciel»
Auteure : Anne Robillard
Illustration : Sophie Lambert, Patrick Ouimet,
Catherine Mathieu et MT Graphiques
Édition : De Mortagne
ISBN : 978-2-89074-662-6


Résumé :
Le roman «Les Chevaliers d’Émeraudes» se déroule dans un monde oublié et dans une époque lointaine. C’est l’histoire de Kira une enfant mauve conçue lors d’un viol de la Reine Fan de Shola par Amecareth, l’empereur Noir. Les Chevaliers doivent combattrent certaines forces maléfiques afin de protéger l’enfant et amener la destruction d’Amecareth.
Dans le Tome 1, celui dont j’ai fait la lecture, le Roi d’Émeraude apprend que l’Empereur Noir s’apprête à envahir le continent. Afin de protéger tous les peuples d’Enkidiev, il ressuscite un ancien ordre de chevalerie. Les Chevaliers sont choisis pour leurs dons particuliers et leurs pouvoirs magiques. On en retrouve sept : six hommes et une femme.
Au moment où les compagnons d’armes se disent enfin prêts à combattre, la Reine Fan de Shola demande audience à Émeraude 1er et lui confie Kira, l’enfant mauve alors âgée de deux ans qui sera appelée à jouer un rôle important dans le futur des hommes. Ce jour-là, Wellan, le grand chef des Chevaliers, tombe profondément amoureux de la reine. Malheureusement, le Royaume de Shola subira les attaques féroces des dragons de l’Empereur Noir et tous les Sholiens, y compris la reine, seront massacrés. Le cœur brisé, Wellan devra organiser la défense d’Enkidiev et repousser les forces du mal.

Ce que j’ai lu…
Critères à partir desquels les Chevaliers sont sélectionnés
« Dans sa grande sagesse, le Roi Émeraude 1er qui régnait sur le royaume du centre, au pied de la montagne de Cristal, résolut de fonder un nouvel ordre de chevalerie dont le principal devoir consisterait à protéger tous les sujets d’Enkidiev. Mais ne serait pas chevalier qui le voulait. Il dressa une longue liste de qualités qu’un enfant devrait posséder en bas âge afin d’espérer servir un jour sous le bouclier d’Émeraude. L’aspirant pourrait être mâle ou femelle, pourvu qu’il affiche un tempérament honnête et courageux et des aptitudes à communiquer avec le monde invisible. Le Roi désirait que ses Chevaliers puissent étudier sous la tutelle de son vieux complice, le magicien Élund, et apprendre à maîtriser leur environnement, lire les signes dans le ciel et se battre loyalement. Ils commenceraient donc leur vie de Chevaliers dans les salle de classe du château que le Roi entendait léguer à l’Ordre puisque les destin le laissait sans héritier. Les futurs défenseurs de la justice étudieraient sans arrêt jusqu’à l’âge de onze ans, auquel moment ils deviendraient Écuyers et se consacreraient davantage à l’art de la guerre. Comme ils créeraient le nouvel Ordre des Chevaliers d’Émeraude, ils devraient donc se contenter d’apprendre à combattre avec les soldats du roi. Puis, à l’âge de vingtans, ils deviendraient enfin Chevaliers et prendraient un jeune Écuyer sous leur aile. Suivant les judicieux conseils de son magicien, le roi décida qu’un Chevalier d’Émeraude ne pourrait former qu’un seul Écuyer à la fois. Il aurait l’obligation de le garder auprès de lui pendant les neuf années de son apprentissage, sauf si l’Écuyer commettait une faute grave envers l’Ordre. » P.13-14


Ce que j’ai compris…
Afin d’être nommé «Chevaliers d’Émeraude», les aspirants devaient faire leur preuves. Ils devaient démontrer qu’ils avaient certains dons qui les distinguaient des autres. En faisant la lecture de ce passage, j’ai tout de suite pensé à un autre roman très connu, « Harry Potter ». En effet, dans cet autre roman, un chapeau posé sur la tête de chaque élève lors de leur entrée au collège, déterminait le groupe auquel ils allaient appartenir. Cette décision se prenait également en considérant les forces et les possibles faiblesses de chacun. Ce même passage m’a également ramené dans le milieu scolaire. Effectivement, plusieurs écoles présentent dans notre société actuelle offres des cours contingentés.

Ce que j’ai aimé…
J’ai aimé faire la lecture de ce passage, car il démontre que chaque personne est différente et détient des forces et des faiblesses qui lui sont propres. Nous avons tous certains talents qui peuvent nous amener à nous diriger dans un métier ou une profession quelconque. Il faut seulement les découvrir et ensuite les exploiter afin de faire ce que l’on aime.

Ce que j’ai le goût de faire…
Dans une classe, j’aimerais bien créer un conseil de classe qui permettrait, tout d’abord, aux élèves de réfléchir sur ce qu’Ils aimeraient faire au sain de ce conseil. Nous pourrions y élire un président, un vice-président, un trésorier, une secrétaire et tous les autres postes qui seront proposés. Les élèves auront à poser leur candidature, à faire un discours afin de faire connaitre leur intentions et ensuite tous les élèves auront à élire les candidats pour les différents postes à combler. Ce projet de classe pourrait être grandement apprécié par les élèves.

Ce que j’ai lu…

Le roi Émeraude 1er veut transmettre de bonnes valeurs.
« Wellan remit le cylindre dans sa ceinture et tourna les talons sous les regards inquiets de ses frères d’armes. Il se rendit directement à la chapelle du château. C’était un sanctuaire apaisant où tous les cultes du continent étaient représentés, car ce qu’Émeraude 1er désirait le plus au monde, c’était la paix, la fraternité et la tolérence entre les hommes de toutes les races. Ainsi, ne privilégiait-il aucune philosophie en particulier. Il aurait préféré que ses Chevaliers n’adorent aucune idole et qu’ils les respectent toutes, mais Wellan n’avait jamais renié la religion de son pays de naissance.» P.43-44

Les traits de personnalité
« Tandis qu’elle chevauchait derrière eux, tenant distraitement par la longe l’un des deux chevaux porteurs de provisions, Chloé se surpris à penser à chacun de ses vaillants compagnons. En tête, venait évidemment Wellan. Dès le début de son apprentissage au Château d’Émeraude, il avait manifesté d’indiscutables qualités de chef. Il avait un esprit de stratège, comme son père, le Roi Burge, et carrure aussi imposante que la sienne. Les cheveux blond foncé frôlant ses épaules, les yeux d’un bleu perçant, Wellan était un géant parmi ses frères d’armes. Il maniait toutes les armes de Chevaliers avec grâce et puissance. Il était rapidement devenu le héro de sa classe et, plus tard, de tous les élèves qui les épiaient du haut de la galerie pendant qu’Ils mangeaient ou par la fenêtre du château lorsqu’ils pratiquaient les arts de la guerre dans la grande cour. Mais Wellan avait un côté sérieux, parfois très sombre. Rien ne le faisait rire, pas même les plaisanteries de Bergeau. Il érigeait constamment une barrière de glace entre le monde extérieur et lui-même et c’était la première fois, lorsqu’ils avaient rencontré la Reine Shola, que Chloé avait vu une émotion illuminer son visage austère. Certes, Wellan était taciturne, mais les Chevaliers d’Émeraude n’auraient pu trouver meilleur chef.

Derrière lui, chevauchait Santo, originaire du Royaume de Fal. Pas très grand, il affichait toutefois une force physique impressionnante lorsqu’Il était obligé de se battre. Mais ce jeune homme aux cheveux noirs comme la nuit et aux yeux sombres avait surtout des qualités de négociateur. Particulièrement sensible à l’humeur et aux émotions des autres, il savait déchiffrer les méandres du cœur de ses semblables et trouver les bons mots pour les apaiser…..

Venait ensuite Bergeau, fils d’un bandit du désert….Fort musclé, Bergeau se servait rarement de sa force contre les autres. Il préférait l’utiliser pour donner un coup de main aux paysans ou à l’entourage du roi lorsque certains travaux l’exigeaient. Il pouvait soulever un chariot sans aide pendant qu’on en changeait les roues ou transporter des pierres aussi lourdes que lui. Prompt, il disait tout ce qu’il pensait, mais il ne se montrait jamais méchant….

Falcon, lui avait vu le jour au Royaume de Turquoise où les superstitions se comptaient en grand nombre….Pas très grand, Falcon était mince et agile…Doux et romantique, il savait qu’il se marierait un jour et qu’il donnerait à l’Ordre de nombreux enfants, car il comprenait l’importance des Chevaliers d’Émeraude dans le maintien de la justice et de l’harmonie sur Enkidiev. Guerrier aux réflexes rapides, Falcon utilisait surtout la surprise pour vaincre ses adversaires…

Fils du Roi Wyler et de la Reine Stela, Dempsey avait vu le jour au Royaume de Béryl…Dès son plus jeune âge, Dempsey avait été contraint de participer aux travaux d’irrigation qui garantissaient des récoltes à son peuple et il avait rapidement compris la fragilité de la vie humaine…

Le plus jeune des Chevaliers d’Émeraude, et aussi le plus intense, Jasson, était né dans un village du Royaume de Perle…Bébé, il avait attiré l’attention de sa famille par ses dons de télékinésie. Dès le berceau, il avait affiché de surprenantes aptitudes à déplacer les objets par sa seule volonté…

Chloé, quant à elle, provenait d’un pays qui n’était en somme qu’une colonie du Royaume d’Émeraude, établie de l’autre côté de la montagne de Cristal. Mince mais vigoureuse, Chloé portait ses cheveux blonds assez courts et ses yeux d’un bleu très clair semblaient parfois transparents…Sa nature féminine la poussait à tenter de comprendre une situation avant de s’y engager…» P.59 à 63

Ce que j’ai aimé…
Ce livre fait mention de plusieurs caractéristiques physiques et traits de personnalité des personnages. On différencie beaucoup chacun des personnages ce qui nous amène à comprendre qu’ils viennent tous de milieux différents mais qu’ils se complètent merveilleusement bien. Ce phénomène est également présent dans la société actuelle. En effet, chaque personne est unique et détient un bagage différent cependant, nous apprenons à vivre ensemble malgré tout. Et maintenant, le pluraliste de notre société québécoise amène une grande richesse culturelle à chaque citoyen. Nous en sommes tous gagnants.

Ce que j’ai le goût de faire…
J’aimerais que les élèves puissent faire une introspection sur eux-mêmes. J’aimerais qu’ils puissent ressortir leurs différentes caractéristiques physiques qui les différencies les uns des autres. Ils pourraient également réfléchir sur leurs qualités et leurs défauts et leurs différents traits de personnalité. Ensuite, en réfléchissant sur ce qui est important à leurs yeux, ils pourront ressortir leurs valeurs personnelles. Ils pourront inscrire le tout sur une feuille de présentation et dessiner leur portrait. L’enseignante pourrait ensuite rassembler tout ce qui aura été fait et créer un livre qui pourrait s’intituler : «Ma classe, mes amis».
Les élèves pourraient également essayer de faire ressortir les caractéristiques d’un personnage principal d’un de leurs romans favoris.

Arrête deux minutes!

Ce que j’ai lu… (Relation entre les personnages)
«Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Aurélie. La chipie se pavane comme si elle venait de remporter une médaille d’or. Elle ferait n’importe quoi pour se rendre intéressante. C’est ma pire ennemie. Chercher à m’embêter est son passe-temps préféré. Elle vole mes crayons, cache mes souliers dans la poubelle et m’appelle toujours «Frédéric-le-porc-épic». J’aimerais l’attacher à une fusée et l’expédier en orbite autour de la lune. Mais chaque fois que j’essaie de me venger, elle se met à hurler. Et devinez qui se fait punir? Toujours moi.» P.15-16

Ce que j’ai compris…
Comme l’histoire se déroule dans une école, le personnage principal, Frédéric, est en relation avec d’autres élèves. Il a une relation assez tendue avec une des élèves de sa classe qui se prénomme Aurélie. Les deux personnages s’entendent comme chiens et chats. Il la considère comme étant sa pire ennemie. Il dit qu’elle ne fait que l’embêter et par sa faute, il se fait constamment réprimander. D’après lui, elle est la cause de ses nombreux problèmes. Si elle n’était pas là, tout irait bien.

Ce que j’ai aimé…
Cette réalité fait partie intégrante des écoles d’aujourd’hui. Les élèves semblent porter beaucoup plus de jugements sur les autres élèves sans réellement les connaitre, ce qui peut entrainer des disputes et parfois même des actes de violences. Ce phénomène fait également partie du monde des adultes. Prenons exemple des fameux accommodements raisonnables. Il y a encore aujourd’hui, en 2008, des gens qui ne peuvent se résoudre à partager «leur territoire» avec des gens appartenant à d’autres cultures que la leur. Ils font preuve de beaucoup d’intolérance et parfois même posent des gestes blessants pour faire valoir leur point de vue. Dans le contexte scolaire, notre rôle en tant qu’enseignante est de veiller à ce que les actes ou les gestes posés ne deviennent pas malsains tant pour l’un que pour l’autre. Nous devons préparer les élèves à la vie en société. Dans leur avenir, ils rencontreront des gens avec lesquels ils auront des affinités et ils rencontreront également d’autres personnes avec lesquelles ils ne s’entendront pas. Comme on dit si bien : «Nous ne pouvons plaire à tout le monde!».

Ce que j’ai le goût de faire…
Durant les premières journées de classe, j’aimerais permettre aux élèves de mieux se connaitre en réalisant quelques petits jeux où ils auront à se jumeler à d’autres élèves qu’ils ne connaitront pas encore. Ils auront à leur poser des questions qui leur permettront de mieux découvrir leur milieu de vie et ensuite ils auront à partager avec le reste de la classe ce qu’ils auront recueillit.
Exemple de questions que les élèves se poseront entres-eux: ¸

  • Comment t’appelles-tu?
  • Quel âge as-tu?
  • Quels sont tes passions?
  • Quel métier aimerais-tu pratiquer dans le futur?
  • As-tu un passe-temps préféré?
  • Quelles sont tes origines?
Journal de lecture
Roman jeunesse


Titre : Arrête deux minutes!
Auteur : Geneviève Piché
Illustration : Gaëtan Picard
Édition : Pierre Tisseyre
Collection : Sésame ; 57
ISBN : 2-89051-869-8


Résumé :
«Arrête deux minutes!» est un roman jeunesse très représentatif de la vie de plusieurs enfants dans notre société actuelle. L’histoire est celle d’un jeune garçon d’environ neuf ans prénommé Frédérick. Ce personnage ne tient pas en place. Autant à l’école qu’à la maison, il s’attire beaucoup d’ennuis. Surtout lorsqu’il se retrouve dans la classe de sa pire ennemie, Aurélie. Malheureusement, Frédérick a également une faible estime en lui. Il se fait constamment réprimander, ce qui l’amène à penser qu’il n’est qu’un bon à rien. Se fera-t-il renvoyer de l’école? C’est ce que vous verrez lorsque vous le lirez…

Ce que j’ai lu…
Trouble de comportement
« À l’école, je ne reste pas en place. Je tombe en bas de ma chaise, je lance mes gommes à effacer, je déchire mes cahiers et je casse mes crayons. Il n’y a que lorsque je dessine que j’arrive à demeurer assis plus de deux minutes. Alors je gribouille sur tout ce qui me tombe sous la main : mes souliers, mes livres ou mon pupitre. J’invente d’horribles tatouages sur mes bras avec mes crayons feutres. L’an dernier, la prof n’arrêtait pas de crier après moi. Elle disait que je dérangeais trop mes voisins. Elle a finalement mis mon pupitre dans le corridor.» p. 10-11

Culpabilité envers ce qu’il fait subir aux autres
«Souvent Josée (sa nouvelle enseignante) vient jusqu’à mon pupitre répéter la consigne. Juste pour moi. Je ne sais pas combien de temps ça va durer. Bientôt, elle va se rendre compte que je suis un bon à rien. J’ai peur qu’alors elle aussi ne veuille un jour plus de moi dans la classe.» p.13


Ce que j’ai compris…
En lisant ce roman, cela m’a fait prendre conscience qu’en tant que future enseignante, nous avons tous un jour ou l’autre rencontré au moins un élève avec un trouble de comportement. Pour ma part, cela c’est produit lors de mon 2e stage, en 4e année dans une école primaire. L’élève était tellement dérangeant que son enseignante avait adopté la tolérance zéro, c'est-à-dire qu’aussitôt qu’il dérangeait le groupe il devait se rendre au bureau de la technicienne en éducation spécialisé. La lecture de ce livre m’a fait prendre conscience que le comportement des élèves est quelquefois plus fort qu’eux-mêmes et est peut-être causé par un problème de santé. Les enfants ayant un trouble de déficit d’attention avec hyperactivité sont des personnes dont l’activité motrice est augmentée et désordonnée souvent accompagnée d’impulsivité, de réactions agressives et de manque de concentration qui perturbent leur efficience scolaire. La réaction que nous avons vis-à-vis les actions qu’ils posent peut grandement influencer leur estime personnel. Nous devons en être conscients.

Ce que j’ai aimé…
J’ai aimé pouvoir ressentir ce qu’un élève atteint de ce trouble peut vivre dans la vie de tous les jours. Souvent, en tant qu’enseignante, nous voulons une classe composée d’élèves parfaits qui écoutent et travaillent lorsque c’est le temps. Malheureusement ou heureusement, c’est rarement ce qui se produit et nous devons trouver des moyens d’aller chercher l’attention de ces élèves et tenter de sensibiliser les autres élèves du groupe. C’est un beau défi à relever. Le ministère de l’éducation du Québec définit l’élève ayant des troubles de conduite ou de comportement comme celui ou celle dont l’évaluation psychosociale, réalisée en collaboration par un personnel qualifié et par les personnes concernées, avec des techniques d’observation ou d’analyse systématique, révèle un déficit important de la capacité d’adaptation se manifestant par des difficultés significatives d’interaction avec un ou plusieurs éléments de l’environnement scolaire, social et familial. Le ministère de l’éducation classe les comportements selon leur caractère surréactif (comme l’hyperactivité) ou sous-réactif. Les difficultés d’interactions, considérées comme significatives, sont celles qui nuisent au développement du jeune en cause, ou à celui des autres, malgré les mesures d’encadrement habituelles prises à son endroit.

Alors le TDAH inclut un ensemble de symptômes persistants comme un manque de concentration, une bougeotte continuelle, de l’impulsivité, de l’irritabilité, un manque d’autonomie et de sociabilité. Pour ces raisons, les enfants hyperactifs sont rejetés par les autres et accumulent du retard dans les apprentissages, retard qui s’aggrave à l’école.

Selon les critères du DMS-IV les enfants qui seront diagnostiqués ayant un trouble d’attention doivent avoir eu au moins six des symptômes suivants pendant une période d’au moins six mois, à un degré significativement mal adapté et inconsistant par rapport au niveau de développement normal d’un enfant :
! Ne fait pas attention aux détails et commet des erreurs grossières dans son travail scolaire ou autres activités ;
! éprouve souvent de la difficulté à maintenir son attention sur un travail ou sur un jeu ;
! a souvent l’air de ne pas écouter ce qu’on lui dit ;
! ne suit pas les instructions reçues et ne complète pas les travaux demandés ;
! a des difficultés à organiser son travail et ses activités ;
! évite souvent, exprime ses réticences ou a de la difficulté à s’engager dans des tâches qui exigent un niveau soutenu d’effort intellectuel, comme les travaux scolaires ;
! perd des objets nécessaires à un travail ;
! est facilement distrait par un stimulus extérieur ;
! oublie souvent des choses lors d’activités quotidiennes.

Les enseignantes sont souvent les mieux placées pour percevoir un trouble d’hyperactivité chez un enfant. En classe, plusieurs manifestations de la part d’un élève hyperactif peuvent être perçues. Premièrement, l’enfant hyperactif a le besoin de toucher à tout. Il peut se lever de sa place plusieurs fois pendant un cours et ce geste risque fortement de déranger la classe. De plus, il a beaucoup de difficulté à manifester du respect pour les règlements d’école. L’enfant hyperactif peut souvent interrompre l’enseignante lorsqu’elle est en train de parler et, très souvent, il bavarde constamment avec les autres élèves. Il peut même être rejeté en raison de son comportement dérangeant. C’est un peu ce qui se produit à l’intérieur de ce roman.


Ce que j’ai le goût de faire…
Lorsque j’aurai un élève qui aura un trouble de comportement dans ma classe, j’essaierai de sensibiliser les autres élèves de classe afin ils puissent bien comprendre la difficulté qu’a cet élève. Évidemment, cette approche serait faite sans pointer aucun élève en particulier. Un bon moyen pour le faire serait peut-être de faire lire ou de lire moi-même ce livre aux élèves du groupe. En ce qui concerne ma propre façon d’agir, je tenterai d’appliquer certaines informations dont j’ai fait la découverte récemment.

Concernant l’environnement scolaire
! J’aurai à installer l’enfant dans une place particulière pour éviter qu’il ne soit soumis à toutes sortes de stimulations extérieures.
! Je devrai établir le déroulement de la journée afin que l’enfant n’ait pas de moments libres.
! Je devrai transmettre les informations de façons variées.
! J’aurai à ajuster la longueur des leçons et des devoirs à la capacité d’attention de l’enfant.
! J’aurai à donner les tâches une à la fois.

Concernant le comportement de l’enfant
! J’aurai à rappeler les règles de fonctionnement de la classe et en donner une liste à l’élève.
! Je devrai punir et récompenser immédiatement en expliquant les raisons.
! Je devrai récompenser pour souligner l’effort et non seulement le résultat.
! Je devrai placer l’élève près de mon bureau.

Concernant la pédagogie
! J’aurai à faire preuve de créativité afin capter l’attention de tous les élèves.
! Je devrai donner des périodes de travail courtes à l’élève.
! Je devrai permettre à l’élève de bouger en classe.
! Je devrai donner des directives simples et claires et m’assurer qu’elles sont entendues.

Nous devons être conscientes, en tant que futures enseignantes, que mieux nous seront informées, mieux nous pourrons gérer les comportements des enfants et pourrons adapter nos attitudes pour aider et favoriser le développement de l’élève.